lundi 27 juillet 2009

Prison v. lecture

Lu dans le "Courrier International" un article sur la législation turque, qui permet, dans certaines conditions, de condamner des délinquants à des peines de substitution et travaux d'intérêt général.

Rien de très nouveau, pourtant certaines de ces peines sont étonnantes: lire des livres choisis par le juge, sous contrôle.

Ce qui est encore plus étonnant c'est la réaction de ces condamnés à se cultiver.

L'auteur de l'article raconte par exemple, le cas d'un homme, qui, condamné à lire tous les jours, sous contrôle, aurait préféré faire de la prison, car il craignait les moqueries.

Ou bien, l'histoire de cet autre, condamné pour avoir frappé sa femme, à lui offrir des fleurs toutes les semaines pendant 5 mois. Il préférait la prison au "déshonneur". Où va se nicher l'orgueil de certains mâles...

Il y en a même un qui s'est sauvé pour échapper à cette infamie: être obligé de lire un livre. Pire que de faire la vaisselle. Finalement, il s'est rendu compte qu'il valait mieux lire, et tous comptes faits, il ne le regrette pas.

Les livres choisis par les juges sont fonction de l'infraction commise. 

Pourrait-on réfléchir à ce genre de peine chez nous? Quelles seraient les réactions des condamnés? Mystère. Je serais bien curieuse de le savoir.

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