mardi 29 octobre 2013

Nous ne comprenons rien

Le système de défense du gouvernement et de ses courtisans est simple :

C'est par ce que nous ne comprenons rien, et que nous ne sommes pas capables de comprendre à quel point la politique menée par le gouvernement est la bonne. 

Un député socialiste a même expliqué que la fiscalité était un sujet trop compliqué pour nous qui n'avons qu'à payer, et admirer le gouvernement ....

C'est le genre de discours ahurissant que l'on peut entendre maintenant, par des gens qui ne savent plus comment se sortir de l'ornière dans laquelle ils nous ont emmenés.

Rien n'y fait, que les autres pays se redressent, que le chômage baisse chez nos voisins, leur méthode est mauvaise, et seule celle de notre gouvernement actuel est la bonne ....

Hier soir, dans une émission que pourtant j'apprécie généralement pour son équilibre, deux hérauts de ce gouvernement, nous ont expliqué doctement que si la Bretagne est en crise, c'est la faute des bretons.

Et si nous en avons marre des augmentations de taxes en tous genres, c'est par ce que nous sommes, en gros, de mauvais citoyens râleurs.

Il faut dire qu'ils avaient tellement soutenu la campagne du président actuel, qu'ils ont beaucoup de mal maintenant à assumer leurs choix. C'est tellement plus simple de dire que c'est la faute des autres.

Eux qui savent puisqu'ils enseignent ou ont enseigné, l'un à Sciences Po, l'autre au CNRS, ils se jugent par essence mieux capables que nous pour juger. Et nos impôts les paient.

Comme un téléspectateur l'a écrit : "Et mon vote, il peut être rétroactif ?"

On pourrait parier sur le nombre de citoyens qui aimeraient changer leur bulletin de vote.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lors de cette émission j'ai été particulièrement interloqué par la mauvaise fois de Monsieur Roland QUEROL. Cet universitaire a déclaré que la rétroactivité de la nouvelle "taxe" à 15 % sur certains produits d'épargne ne le choquait pas, rétroactivité à partir de 1997....

Ce monsieur qui passe beaucoup de temps à commenter la vie politique sur toutes les chaines de télévision et qui collabore à pas bon nombre d'émissions politiques doit bien avoir sa carte de presse et donc bénéficier de l'abattement de 7650 € sur ses revenus...comme n'importe quel autre journaliste.
Que dirait-il si le parlement décidait lors d'une séance de nuit du Parlement de supprimer cet abattement, avec effet rétroactif à compter de 1997 ?
Balaierait-il le sujet d'un grand revers de main et d'un sourire niais ?