dimanche 13 octobre 2013

MACHISME AÏGU

La semaine dernière à l'assemblée nationale, un député de l'opposition, voulant sans doute sortir de l'anonymat, a cru malin de caqueter comme une poule prête à poudre, pendant l'intervention d'une députée ELV.

J'ose espérer que les femmes de sa circonscription et de sa ville s'en souviendront lors des prochaines élections.

Et, la semaine dernière encore, un humoriste (!!!) bien connu, a voulu lui aussi se rendre intéressant dans une ville provisoirement de gauche, et s'est permis d'insulter une femme, ancienne ministre, en la qualifiant de "salope" et autres gracieusetés.

Pour l'instant je n'ai entendu aucun de nos grands donneurs de leçons de gauche s'élever contre ces injures. 

Il reste encore beaucoup de chemin à faire pour que les femmes soient considérées et respectées en politique, et ce, quel que soit leur parti, car c'est leur choix et leur droit.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur Guy Bedos a tenté de se justifier en déclarant:
"Je ne vais pas demander pardon pour ma langue Rabelaisienne".

Se comparer à Rabelais, ce n'est pas la modestie qui va l'étouffer.
Encore un "humoriste" de gauche qui ne doute de rien.

Certaines personnes se bonifient avec l'âge, pour d'autres, la vieillesse est un naufrage!

Anonyme a dit…

Pathétique, en effet, ce pauvre Monsieur Bedos qui essaie de rester jeune en singeant les "humoristes de la jeune génération" qui multiplient les gros mots à longueur de sketch.
Proférer des grossièretés et des insultes cela fait parler de vous mais cela ne fait pas de vous quelqu'un de talentueux.

Raymond Devos faisait rire sans employer de grossièreté. Il s'adressait à notre intelligence.
Il respectait son public.

L'humour de Guy Bedos c'est l'insulte. Ce n'est qu'un pitoyable bouffon.