jeudi 18 juillet 2013

VIOLENCES ENVERS LES FEMMES

Il y a 10 jours je parlais dans ces chroniques des femmes enlevées par des fanatiques religieux, en raison de leur foi chrétienne.

Mais les violences sexuelles envers les femmes semblent être devenues des armes de guerre, comme on peut le lire dans l'édition d'hier du Monde. 

La journaliste parle de ce qui se passe dans l'est du Congo en ce moment. Des femmes, des petites filles et même des bébés subissent des violences que l'on ne peut même pas imaginer. Pour démolir, et détruire.

Un médecin gynécologue recueille depuis 14 ans des histoires effroyables. Des femmes violées parfois pendant des mois, avant de tirer une balle dans leur vagin, ou de les lacérer à coups de rasoir, ou d'y déverser du fuel et ensuite y mettre le feu et j'en passe.

Ce médecin a eu à traiter et à opérer plus de 40 000 femmes quand elles survivent.

Selon ce médecin les viols sont planifiés, organisés, mis en scène dans le but de traumatiser une population et la faire partir pour s'approprier les ressources naturelles du pays.

9 bébés ont été amenés à l'hôpital dans le même état.

La ministre de la Francophonie est allée sur place avec 2 tonnes de médicaments et 200 000€…

En Égypte plus d'une centaine d'agressions sexuelles ont été recensées ces derniers jours place Tahir.

L'organisation Human Rights Watch a publié un communiqué qui dénonce le laxisme de tous les partis pour endiguer la violence que les femmes supportent quotidiennement dans les lieux publics.

Partout, toujours, les femmes sont les premières victimes des conflits. 

Aucune révolte, aucune révolution ne peut justifier des crimes envers les femmes, et même si les victimes n'en meurent pas toutes, elles sont démolies à jamais.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il est plus facile de "faire la guerre" en s'attaquant à des femmes, des enfants, des bébés sans défense plutôt que se mesurer à des adversaires aussi armés que vous.

Encore un exemple du courage et de la virilité de certains membres de la gente masculine.

Et on appelle ces hommes des "êtres humains" et les animaux des "bêtes".