mercredi 10 juillet 2013

Est-ce possible ?

Il se raconte en ville, que le maire actuel refuserait qu'un petit livre, écrit par un ancien élu local, pourtant de sa mouvance politique, figure à la médiathèque parmi les autres ouvrages offerts à la connaissance des lecteurs.

Le maire actuel aurait-il lu cet ouvrage et l'aurait-il trouvé trop nul pour être indigne de figurer dans cet espace.

Ou bien serait-ce encore l'une des marques du sectarisme habituel de cet édile ? La question est ouverte.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce refus n’est pas étonnant puisqu’il n’y a que la description que le maire fait de Villers-Cotterêts qui est, à ses yeux, conforme à la réalité.

Et pour tout savoir sur Villers-Cotterêts, et retomber en enfance, lisez l’éditorial du Villers Infos.

A Villers-Cotterêts, c’est « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Habiter Villers-Cotterêts, c’est un peu comme vivre au Merveilleux Pays de Candy et des Bisounours réunis.

L’édito nous livre des informations essentielles, de vrais scoops : « … nous voici en été. Cette saison rime avec congés et repos bien mérité. »

Après cette entrée en matière, dont la portée philosophique n’aura échappée à personne, l’éditorialiste consacre 9 lignes aux bienfaits de Villers Plage : c’est « le lieu de rendez-vous incontournable de l’été. » (Saint-Tropez et Ibiza peuvent aller se rhabiller. Villers Plage, c’est autrement plus bling-bling, c’est l’endroit où il faudra être vu et photographié cet été !)
A Villers Plage, on se « croise », on « se rencontre », on « fait la fête », « le lien intergénérationnel se fait ». Villers Plage « recrée de la convivialité, de la solidarité. » (Finalement le bonheur cela tient à peu de chose, un tas de sable et quelques structures gonflables.)

Mais en plus d’être une station balnéaire réputée, Villers-Cotterêts est une ville de culture : « l’été sera riche à Villers-Cotterêts », on évoque
« le coup d’envoi des festivités » dont « le programme est encore une fois exceptionnel », il y aura des
« concerts », des
« expositions », « un feu d’artifice » (oui, vous avez bien lu, un feu d’artifice !), on fera « la fête à Pisseleux ». (Avignon, Nice, Aix en Provence et leurs festivals n’ont qu’à bien se tenir !)

Plus de doute, la campagne d'infantilisation pour les municipales est bien lancée et avec elle, les grandes manœuvres pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Si les prochains éditos sont de la même veine, nous n’avons pas fini de rire.