Hier soir, je suis allée à Oulchy pour suivre un débat sur "Le handicap et la dépendance". Débat animé par la députée I.Vasseur, et la ministre des solidarités, R. Bachelot.
Quelques personnes ont bien cherché à perturber ce débat, affichant des pancartes à la fois CGT, Front de gauche et PCF, mais sans résultat.
La réunion portait bien sur le handicap, et si l'on n'est pas directement concerné, on ne fait pas toujours attention aux mesures qui ont été prises, ni au nombre de personnes concernées.
Il y aurait dans notre pays environ 7 millions de personnes atteintes de handicap à des degrés divers, ce qui, avec leurs proches, représente près du tiers des familles. Pour ces personnes l'allocation de "adulte handicapé" a été augmentée de 25 %.
Autre grand souci : les enfants handicapés, toujours à des degrés divers, et la difficulté de leur scolarisation. Ils sont maintenant 220 000 enfants scolarisés, (contre 131 000 en 2007). Des parents d'enfants handicapés ont posé quelques questions très techniques.
Le nombre d'auxiliaires de vie est passé de 30 à 40 000. Mais il en faudrait encore plus.
Il y aurait en France environ 600 000 enfants souffrant d'autisme, et ce handicap n'est pas encore pris en charge comme il conviendrait. Il y a eu la création de 28 écoles comportementalistes, mais il en faudrait plus.
Les crédits d'État pour les personnes âgées dépendantes ont augmenté de 75 %. Le plan Alzheimer lancé en 2008, et financé à hauteur de 1,6 milliard d'euros, vient de valoir à Nicolas SARKOZY de recevoir le prix décerné par le Conseil d'administration d'Alzheimer's Disease International.
En avez-vous entendu parler ? pas moi. Je n'ai rien trouvé dans les journaux et les nombreuses lettres d'information que je reçois. Pourquoi ? C'est pourtant un évènement récent puisqu'il date du 7 mars 2012.
Enfin pour terminer, il faut noter que notre politique de solidarité représente 30 % du budget de l'État. Plus qu'aucun autre pays de l'Union.
Ce n'est pas encore parfait, mais pour pouvoir continuer sur cette voie, il faudra bien, puisque nous vivons plus longtemps, soit trouver d'autres sources de financement, soit mieux gérer nos dépenses, et surtout il faudrait harmoniser les systèmes de protection sociale de toute l'Europe.
J'ai trouvé ces deux femmes remarquables, très calmes, connaissant leurs dossiers, affirmant leurs engagements avec force, mais sans agressivité, et sans toutes ces petites phrases inutiles. Je suis bien certaine que beaucoup dans la salle ont été impressionnés.
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