S'il est des actes dont dont ne veut pas entendre parler, ce sont des actes de cannibalisme. Et pourtant, à la fois dans le livre "Bloodlands" que je suis en train de lire, à très petites doses, ainsi que dans un article paru samedi dans Le Monde, il est question de ces actes.
Dans le livre, c'est en Ukraine, qui a subi, dans les années 30, une telle famine, due à la politique de collectivisation de Staline, que des cas avérés de cannibalisme ont été rapportés. Au moins 2 505 personnes ont été jugées pour ces faits en 1932 et 1933. Mais il est probable que les cas furent plus nombreux.
On évalue à pas moins de 3 millions 3, le nombre de morts en raison de la famine et des maladies dues à la famine en Ukraine. Le terme de "Holomodor" désigne la mort par la faim de ces millions de personnes. Depuis l'ouverture des archives russes, mais aussi des pays satellites, il n'est plus question de nier cette tragédie.
Aujourd'hui, c'est la même idéologie qui amène les mêmes résultats. Des famines à répétition, et parfois des actes de cannibalisme.
Un livre blanc à paraître aujourd'hui confirme l'existence de telles pratiques, dans l'une des pires dictatures du monde, la Corée du Nord.
Selon l'O.N.U. déjà en 1990 la famine avait causé environ 1 million de morts, dans ce pays.
Mais le régime refuse l'aide, et considère que la révélation de ces faits relève du "complot international" ...
Et pourtant il existe encore, ici, en France des intellectuels et des politiques pour se réclamer de cette idéologie ...
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