Le dernier en date étant l'économiste Nicolas BAVEREZ qui s'exprime dans une tribune du "Monde". Il pense que la crise que nous vivons est la plus grave, peut-être depuis celle de 1930.
Pour lui les années 2008 et 2009 se présentent comme les années de tous les dangers avec une croissance basse et une inflation de l'ordre de 3,5%, un chômage en hausse et un double déficit commercial autour de 50 milliards et public autour de 3%. Pour y parer il pense que le processus de réformes doit continuer.
Ceci n'est pas évident, car nous changeons visiblement et durablement d'époque, et il est toujours si difficile de faire accepter le moindre changement. Sans compter les crispations sur les "acquis".
Je discutais il y a peu avec une amie, qui n'accepte pas que l'on veuille reculer l'âge de la retraite. Elle pense au contraire qu'il faudrait encore le réduire. Cela paraît pourtant évident que dans notre système de retraite, plus l'espérance de vie s'allonge, plus il faut cotiser. Avec bien sûr des aménagements pour ceux qui ont commencé très tôt à travailler, ou pour ceux dont le travail est très pénible. Encore faudra-t-il s'entendre sur le terme pénibilité.
Mais que nous l'acceptions ou non, nous devons changer nos comportements. Faire moins de gaspillages, respecter notre environnement, et participer à l'amélioration des conditions de vie des plus modestes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire