Élections européennes

Après une campagne des plus décevantes, nous allons voter dimanche pour les européennes.

Depuis le début on ne cesse de nous parler qu'un parti anti Europe arriverait en tête. Ce faisant, et devant l'indigence des arguments de l'UMP et du PS, cela a permis de mettre ce parti en valeur, car on ne parlait plus que de lui, au lieu de nous expliquer tout ce que l'Europe fait pour nous.

Il est si facile de se moquer de telle ou telle réglementation qui peut paraître inutile, mais en réalité, sans l'Europe, que serions-nous devenus ?

Un tout petit pays rabougri dans ses certitudes d'être le meilleur, allors que chaque jour nous perdrons notre influence dans le monde.

La Chine, bientôt l'Inde vont devenir bien plus puissantes que nous, peut-être même que les États-Unis. 

La Russie avec son président qui rêve de reconstruire son empire, comme on le voit en Ukraine, représente un risque de troubles. 

L'Europe est une chance, elle n'est pas parfaite, loin de là, mais elle a le mérite d'exister. 

Nous ne souffrons pas de trop d'Europe, nous souffrons de pas assez d'Europe, car nous sommes trop frileux pour avancer vers les compromis nécessaires pour améliorer cette Europe.

Nous aimons trop les batailles de partis, d'égos, pour admettre qu'il faut en arriver à des compromis dans l'intérêt général de nos nations.

En France, nous avons la sale habitude d'envoyer au parlement européen, des recalés des autres élections, qui ensuite ne font pas leur travail, en étant trop souvent absents et peu impliqués, à part quelques-uns. Et ensuite nous nous plaignons.

Nous aimons nous plaindre, au lieu de nous prendre en charge et d'agir.

Plusieurs personnes m'ont demandé pour qui voter.

Les seuls vrais européens sont les centristes UDI, MODEM. Sinon dans les petites listes, une mention spéciale pour la liste Nous, citoyens, car leur démarche en dehors de tous les partis est intéressante.

De plus, une cotterézienne figure sur cette liste.

Voulons-nous revenir dans le passé, ou bien voulons-nous progresser. Étions-nous tellement plus heureux dans le passé ? Réfléchissez bien avant de glisser votre bulletin dans l'urne.

Les extrêmes ne sont pas la solution.