jeudi 15 janvier 2015

Au risque de déplaire,

Au risque de déplaire, je ne suis pas Charlie.

Horrifiée et choquée par le meurtre barbare de ces français, oui.

Mais je ne suis pas devenue pour autant une adepte de ce magazine, car même si je lui reconnais le droit inaliénable de critiquer et de caricaturer, j'ai parfois été blessée en voyant certaines "unes", à la maison de la presse, ou dans des kiosques.

Comme je l'ai dit auparavant, je les trouvais souvent excessifs, et je n'allais pas acheter leur magazine.

Ils n'avaient pas beaucoup de lecteurs et  ceux qui se précipitent aujourd'hui ne les connaissaient et ne les lisaient pas.

Les manifestations spontanées des premiers jours démontraient l'immense émotion provoquée par ces assassinats, et le besoin de se rassembler pour se rassurer.

Mais celle organisée dimanche, avec tous ces politiques tentant de redorer leur image, n'avait plus rien de spontané.

Cela me dérange que nos gouvernants essaient de nous faire passer ce journal et ses propos comme étant le reflet de la nation.

Les citoyens se sont rassemblés contre le terrorisme et pour la liberté.

La France n'est pas Charlie, même si Charlie en fait partie.

Eux qui prétendaient que  Dieu (Allah, Jehovah) n'existe pas, je me demande quelle tête ils ont fait, si en arrivant de l'autre côté, ils ont trouvé Dieu (Allah ou Jehovah)....... 



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