De la "race" faut-il faire table rase ?
C'est la question que pose le magazine Philosophie dans son numéro d'été.
L'Assemblée nationale a adopté le 16 mai dernier, une proposition de loi du Front de gauche, supprimant ce mot de la législation.
Mais alors, comment continuer à combattre le racisme ?
Car il est vrai que si l'on ne peut définir les discriminations en supprimant la base qui permettait d'établir cette discrimination, comment le législateur peut-il poursuivre en justice ?
Quelles nouvelles références choisir pour établir des discriminations ?
L'auteur de l'article n'a pas de réponse, mais termine par cette phrase :"Croire qu'en effaçant de la Constitution les traces de cette histoire maléfique (l'esclavage) on les fera disparaître des esprits, relève sinon d'un renoncement à agir, en tout cas d'une grande naïveté."
Beau sujet de réflexion. Personnellement, je ne crois pas que ce soient les diktats venus d'en haut qui changeront les choses, mais bien, ce que nous, à la base, nous faisons chaque jour pour combattre les discriminations, et par l'exemplarité.
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