vendredi 25 juillet 2008

Wangari Maathaï

Qui connaît le nom de cette femme? En tous les cas, je l'avais oublié, et pourtant: elle a reçu le prix Nobel de la Paix en 2004. Un article du "Monde" de mercredi raconte son histoire.
Cette femme extraordinaire, née au Kénya il y a 68 ans, dans une famille pauvre, est devenue biologiste après avoir pu faire des études au Etats Unis. 
Rentrée au Kénya, avec son diplôme, elle enseigne à l'université de Nairobi et se rend compte que la déforestation intense ruine les terres de son pays. Dans le temps, 30% de la surface était recouverte de forêt, et maintenant 2%. Des femmes lui parlent de cela, de l'érosion, du manque d'eau, de la pauvreté.
Alors dit-elle" mon rêve s'est dessiné peu à peu avec la disparition des arbres et la fonte des neiges du mont Kénya. Il a commencé sur une idée toute simple: j'ai proposé de replanter des arbres sur les terres infertiles. C'était en 1974"
Elle a monté une organisation avec des femmes et elles ont créé des pépinières, en créant une "ceinture verte" qui permettait de limiter l'érosion, de faire revivre la faune et peu à peu reconstituer la forêt.
Puis il a fallu dénoncer le pillage de la terre par ceux qui étaient censés la protéger, essentiellement les gouvernements.. D'où procès, prison , brimades, mais en 2004 le prix NOBEL!!!. Elle rêve que l'on continue de replanter des millions d'arbres et qu'en retrouvant ses forêts, ses couleurs, l'Afrique découvre la démocratie et la paix.
Quand on voit ce que des individus, avec une foi inébranlable en ce qu'ils font, sont capables de  faire pour améliorer le monde, et que parallèlement on voit ce que d'autres sont capables de détruire pour obtenir le pouvoir, c'est à pleurer.

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