mardi 18 février 2020

VIE PRIVÉE


Il semble bien, si l'on considère les développements d'une affaire très médiatisée en ce moment, que la vie dite "privée" soit incompatible avec les nouvelles formes de communication que sont les réseaux dits "sociaux".

La justification de l'exposition de la vie privée d'un individu que l'on veut démolir, serait que l'on peut se servir de tous les moyens y compris les plus immoraux pour servir une cause 
idéologique le plus souvent de l'ultra gauche.

La lettre politique de Laurent Joffrin dans le quotidien Libération, en démontre le mécanisme douteux, et est certainement l'une des meilleures démonstrations sur ce sujet scabreux, au départ.

La conclusion de cette lettre me semble sans conteste la meilleure qui soit.

"Mais cette justification des moyens infâmes par une cause grandiose rappelle de très mauvais souvenirs. Les règles démocratiques ont une valeur en soi, elles civilisent le combat politique et assurent à tous les courants une expression libre, autant qu’une influence directe sur le gouvernement par voie d’élection régulière et sincère. Quitte à passer aux yeux des activistes pour un idiot utile de l’oligarchie, ce rappel est toujours nécessaire."

La morale et la politique ne font pas bon ménage, mais il faut bien admettre que beaucoup jugent à l'aulne de morale la supposée ou vérifiée d'un élu. Et l'on demande souvent à des élus d'avoir la perfection morale que l'on est bien incapable d'avoir soi-même.

Il faut toujours avoir cela à l'esprit lorsque l'on sollicite les suffrages des citoyens.




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