lundi 14 janvier 2019

JOURNALISTES

Et voilà que des journalistes sont agressés par des "jaunes".

C'est assez comique quand on pense que depuis près de deux mois, tous les médias et en particulier ceux dits d'information continue, n'ont fait que discourir à longueur d'antenne sur ces personnes, leur donnant une publicité qui a certainement et très largement contribué à la durée de ces exactions.




Le C.S.A. a convoqué les chaines d'information en continu pour faire le point sur la couverture de ces évènements, tant il est vrai que cette couverture a été pour le moins excessive et sans nuance.

Maintenant que des journalistes sont agressés, on peut espérer retrouver des médias un peu plus crédibles et moins complaisants.

Ci-dessus dessin de Xavier Gorce du Monde. J'ai toujours beaucoup d'admiration sur la manière qu'ont les dessinateurs de trouver les travers, et de nous faire sourire de ces travers.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le jaune, couleur des traîtres, si cela peut vous faire plaisir.
Le jaune c'est aussi la couleur des "COCUS", couleur qui va très bien à tous ceux qui ont voté NON au référendum de 2005… Ensuite, gauche, droite et centristes ont "réparé" cette erreur en 2008 en adoptant le Traité de Lisbonne. Ouf ! L’Europe Libérale était sauvée…La Finance aussi.
Concernant Michel Onfray, ce "philosophe", a tout de même un Doctorat en philosophie. Pour votre information, BHL, grand défenseur de l’Europe Libérale et de la Finance n’est qu’agrégé.
Votre argument consistant à dire que vous n'apportez aucun crédit à ceux qui ne votent pas, est du même niveau que ceux qui traitent leurs adversaires politiques de "populistes, racistes, xénophobes, homophobes,...", à chaque fois qu'ils sont en difficulté. On jette l'anathème sur l'adversaire et on évite ainsi de débattre. Par peur ? Par manque d’arguments convaincants ? Par paresse ? Par mépris de ceux qui ne pensent pas comme vous ?
Quant au choix de ce "philosophe" ne plus voter, après le référendum de 2005 et la façon dont les députés se sont assis sur le résultat ! Il serait grand temps de reconnaître le vote blanc.
Dans votre chronique du 7 janvier, vous citez le Général De Gaulle.
C’est toujours très jouissif un centriste qui cite le Grand Homme. Et je trouve les centristes tout de même gonflés (pardonnez ma vulgarité) de se réclamer du Général, eux qui ont dissout la souveraineté de la France dans l’Union européenne. Remarquez, les centristes ne sont pas les seuls, depuis le Général, plus personne n’a défendu notre souveraineté. Ils s’y sont tous mis, Pompidou, VGE, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant Macron.
Mais il est vrai qu’en matière de trahison Valéry Giscard d'Estaing, un centriste, a une place de choix. C’est en effet lui, alors obscure secrétaire d’état aux finances qui a saboté avec l'aide Pompidou, 1er ministre, le référendum sur la participation que De Gaulle voulait faire. Giscard, Pompidou et la bourgeoisie d'affaires trouvaient ce référendum sur la participation trop autogestionnaire. On fit savoir au général que le texte du référendum ne serait pas prêt dans les temps. On lui proposa un référendum sur la régionalisation. Le résultat fut NON et de Gaulle quitta le pouvoir.
Les centristes, c’est l'Europe libérale. De Gaulle c’est la nationalisation des houillères, de Renault, des transports aériens, c’est la création des comités d’entreprise et en 1965 avec l’amendement Vallon, c’est la possibilité de répartir la plus-value entre les ouvriers. Pas très libéral tout ça ! De Gaulle ne se couchait pas devant l’argent : « la politique ne se fait pas à la corbeille ». Il avait le sens de l’Histoire alors que les libéraux n’ont que le sens des affaires.
De Gaulle n’aurait pas aimé votre Jupiter.

Anonyme a dit…

Faute de place, je n'ai pas pu mettre ces extraits du livre d'Alain Peyrefitte, "C'était De GAULLE"

De Gaulle s’adresse à Peyrefitte :

« Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n’importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Tout allait se combiner à merveilles avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre. »

Un peu plus loin : « Bien sûr, ça ne représente que 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu’à moi, ont dominé ».

Et enfin : « Cette classe (la bourgeoisie) s’est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traîtresse à son pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l’intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent. En réalité, il y a 2 bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, celle qui lit Le Monde. Les 2 font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir.Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serai navré, vous m'entendez,! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale! ».

Toutes ressemblances avec des journalistes, des politiques, la finance et des Gilets Jaunes ne seraient pas totalement fortuites.

Quant aux gentils journalistes agressés par les méchants gilets jaunes j'espère pour eux qu'ils ne seront jamais envoyés dans des pays en guerre !