lundi 9 octobre 2017

SUITE D'HIER

Dans le même axe, Anne-Caroline PRÉVOT, directrice de recherche CNRS, au Centre d'Écologie et des Sciences de la Conservation du Muséum national d'Histoire Naturelle travaille à l'interface entre biologie et psychologie de la conservation.

Elle estime que moins on est en relation avec la nature, plus on l'oublie.























Cette amnésie environnementale expliquerait que la préservation n'est pas dans nos priorités.

Quant à Peter KAHN, psychologue Américain de l'environnement, il considère que l'environnement naturel dans lequel nous grandissons, quel que soit son état, constitue pour chacun d'entre nous, la référence d'une nature "normale".

Et c'est à partir de ce niveau de référence que nous mesurons les évolutions de la nature, plus tard dans nos vies.

De génération en génération, l'urbanisation et les dégradations de l'environnement augmentent, mais chaque nouvelle génération considère le niveau dégradé de cette nature comme "normal".

Il s'agit pour lui d'une amnésie générationnelle  .

Quand on y réfléchit un peu, c'est évident.

Merci à notre ami F. pour ces précisions.

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