jeudi 3 décembre 2015

ÉTAT D'URGENCE/LIBERTÉS

Pris dans une surenchère sécuritaire qui lui réussit électoralement, le président veut maintenant élargir la possibilité de l'état d'urgence à une durée de six mois, et l'inscrire dans la constitution.

Également la possibilité de déchoir de la nationalité française, les bi-nationaux condamnés pour acte de terrorisme.

C'est peut-être aller un peu vite en besogne. La période est propice aux emballements.

C'était bien la peine de tellement critiquer les Américains et le président Bush, pour maintenant parler et agir comme lui.

Il me semble qu'il faut prendre le temps de réfléchir sereinement avant d'agir.

Et un référendum serait sans doute utile pour connaître enfin la position des Français.

Sous des dehors badins, le président cacherait-il un va-t-en-guerre refoulé ?

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