mercredi 2 décembre 2015

DRAPEAU

Beaucoup de commentateurs ont été  surpris de voir surgir spontanément des drapeaux sur les réseaux sociaux et dans la rue.

Il y a encore peu, contrairement aux Américains et d'autres peuples, il paraît qu'il était de mauvais ton d'afficher son patriotisme.

J'ai ainsi découvert que chanter la Marseillaise, comme je l'ai toujours fait pendant mes mandats d'élue, me classait limite facho ....

Ceux qui critiquaient et se moquaient étaient principalement ceux qui préféraient le drapeau rouge et l'Internationale, après avoir été lobotomisés par la propagande en vogue au siècle dernier.

Être patriote ne veut pas dire être nationaliste. 

La gauche avait oublié les valeurs et les symboles nationaux. 

La seule à gauche, qui pourtant avait été moquée pour cela, a avoir défendu le drapeau est Ségolène Royal. Quelle revanche pour elle après avoir été tellement maltraitée par ses amis (?).

Aujourd'hui je viens de lire un extrait du Grand rendez-vous Europe 1, le Monde, I-télé dans lequel elle exprime son opinion, qui encore une fois va à l'encontre de son parti.

Extrait :


Qu'avez-vous pensé de voir tant de drapeaux tricolores flotter au vent, vous qui aviez été moquée pour vouloir réconcilier les Français avec le drapeau  ?


J'ai trouvé que huit ans après, c'était bien. Cela fait très longtemps que je pense que contrairement à ce que croyait la gauche à une certaine époque, la patrie, l'unité nationale, les symboles de la République, La Marseillaise,l'ordre juste, sont des repères fondamentaux.

"La société française a-t-elle créé un terreau pour le djihadisme  ? Certains parlent de faute et de responsabilité…

Je suis en total désaccord avec cette affirmation. On n'a pas, alors qu'on est victime de ces attaques, en plus à culpabiliser. Il ne faut pas chercher des explications. Il faut construire le futur, être vigilant sur les questions de sécurité, repérer effectivement ceux qui vont faire des voyages initiatiques dans les pays que l'on connaît et qui reviennent. Il faut prévenir très tôt les décrochages que l'on observe. Ce sont aussi des individus à identifier de façon très précoce pour les neutraliser de façon la plus rapide possible.

Ce n'est pas une cause sociétalo-culturelle  ?

Non. Je me refuse à entrer dans ces logiques culpabilisantes dans un pays qui donne à tous ces enfants le droit d'accès à l'école, même si des inégalités demeurent. Remettons les choses à leur place. La France est un grand pays démocratique qui fait de l'éducation sa priorité, où tous les enfants vont à l'école gratuitement, où il y a un modèle social très protecteur, l'accès à la santé. Il n'est pas question en plus de culpabiliser les Français et de culpabiliser la République."

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