lundi 19 février 2018

LE VOIR POUR LE CROIRE

Partie en promenade en forêt ce matin, je décide une fois arrivée à l'ermitage Saint-Hubert de descendre par la laie Saint Hubert puis d'emprunter la route de Chavigny afin de redescendre à Villers par la route de Compiègne, car hier je me suis embourbée dans une laie, suis tombée dans une flaque en bas de cette même laie.

Arrivée devant le petit parking juste avant de croiser l'allée royale, j'aperçois des tas d'immondices ressemblant à des os.

Je me suis approchée et voilà ce que j'ai découvert :
























Des morceaux de carcasses d'un gros animal, probablement vache et des pattes de gallinacés, sans compter des saucisses genre merguez.

Visiblement au vu des étiquettes restées sur certains morceaux, ainsi que d'un code barre, il s'agit d'animal de boucherie, volé dans une boucherie, ou laissé là par un boucher malhonnête.

Il parait que la plupart des chasseurs qui viennent chez nous le lundi sont des bouchers ou des charcutiers de la région parisienne.

Y-a-t'il relation de cause à effet ? Je n'en sais rien.

J'ai pris des photos comme témoignage, et en rentrant suis passée à l'ONF pour les prévenir.

Visiblement le forestier qui m'a reçue ne connait pas la forêt : j'ai dû lui montrer sur une carte où était le dépôt. Pourtant route de Chavigny / allée royale, c'est facile de savoir où c'est.

J'ai proposé d'envoyer les photos si on me donnait une adresse mail, mais je n'ai rien.

Pourtant avec le code barre ils pourraient retrouver l'acheteur premier de cet animal.

J'en conclus qu'ils s'en fichent ou bien qu'ils savent de qui il s'agit.

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