Pour la première fois depuis plus de 30 ans, je n'ai pas participé aux manifestations du 11 novembre.
Cependant j'ai reçu des messages pour m'en parler.
Le maire actuel a semble-t'il prononcé une allocution d'un très haut niveau, ce qui en a étonné plus d'un.
Les cérémonies du souvenir ont toujours beaucoup d'importance dans notre région, et le centenaire que nous célébrons, et célébrerons pour les 4 années à venir permet de se souvenir de l'horreur de cette guerre, et des souffrances des soldats et des familles.
Cela parait difficile à croire, mais j'ai découvert que c'était seulement à partir de 1915 que le droit à une tombe clairement identifiée et individuelle est inscrit dans la loi (29 décembre 1915).
Auparavant la règle est l'inhumation en fosse commune dans l'armée française, par fosse de cent hommes, et dans l'armée britannique par fosse de six hommes. Les officiers avaient des sépultures individuelles.
La plupart des ceux qui ont perdu la vie dans les premiers mois de la guerre ont ainsi fini dans des fosses communes. Aujourd'hui encore les fosses communes des cimetières militaires contiennent 90% des soldats tombés en 1914.
Des milliers de lettres adressées aux états-majors conduisent ceux-ci à prendre des dispositions pour permettre une identification ultérieure. (Selon un article de S.Tison maître de conférences en Histoire contemporaine).
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