SAUVAGEONS

Le ministre de l'intérieur a osé qualifier de "sauvageons" des individus qui ont tenté et presque réussi à assassiner des policiers en les brûlant vifs dans leur véhicule.

Il semble que la police en soit réduite à protéger des caméras ce qui importune les voyous trafiquants de drogue qui pullulent dans ce quartier.

Ces assassins ont la chance de vivre en France, dans une démocratie, car s'ils habitaient aux Philippines, ils seraient sans déjà morts.

Le nouveau président  a décidé de mener une guerre sans merci contre les toxicose et la police est autorisée à liquider ceux qu'ils connaissent, sans autre forme de procès. Environ 47 morts par jour depuis le début de son mandat.

Pas question de suivre ces méthodes, mais qualifier de "sauvageons" des assassins qui avaient prémédité leur geste, démontre bien le manque de réalisme de nos édiles face à ce fléau qui gangrène de nombreux quartiers.

Pendant ce temps-là le premier ministre nous annonce 30 000 places de prison en plus.

Sauf que l'ancienne et catastrophique garde des sceaux avait simplement annulé les constructions décidées pendant le précédent mandat.

Quel gâchis .