mercredi 10 février 2016

LE RAPPORT À LA FEMME

Selon Kamel DAOUD, écrivain algérien, dans un long article publié par Le Monde, "on oublie que le réfugié vient d'un piège culturel que résume surtout son rapport à Dieu et à la femme."

Nous pêcherions par une surdose de naïveté : "on voit dans le réfugié, son statut, pas sa culture."

"Le rapport à la femme est le nœud gordien, le second dans le monde d'Allah. La femme est niée, refusée, tuée, voilée enfermée ou possédée. La femme est le reflet de la vie que l'on ne veut pas admettre. Elle est l'incarnation du désir nécessaire et est donc coupable d'un crime affreux : la vie".

Et l'auteur insiste :"l'islamiste n'aime pas la vie. Pour lui il s'agit d'une perte de temps avant l'éternité"

Il est évident que cette vison nous est difficile à comprendre.

Cependant, il ne faut pas fermer les portes à ces réfugiés, malgré la minorité de délinquants qui peut se trouver parmi eux.

"Mais fermer les yeux sur le long travail d'accueil et d'aide, et ce que cela signifie sur soi et sur les autres, est aussi un angélisme qui va tuer. Les réfugiés et les immigrés ne sont pas réductibles à la minorité d'une délinquance, mais cela pose le problème des "valeurs" à partager, à imposer, à défendre et à faire comprendre. Cela pose le problème de la responsabilité après l'accueil et qu'il faut assumer."

Le problème en France, c'est qu'aussitôt que ces sujets sont soulevés, l'on parle de racisme ou d'islamophobie.

C'est particulièrement stupide. Heureusement des articles comme celui de Kamel DAOUD, permettent de comprendre un peu mieux ce qui est si éloigné de notre mode de pensée.


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