lundi 4 mai 2015

STATISTIQUES

Ce matin un cotterézien dépité m'a raconté comment il avait été reçu (mal) à la gendarmerie alors qu'il s'y était rendu pour déposer une plainte.

Quelques soirs auparavant, un chien l'avait mordu alors que le maître dudit chien bavardait avec une autre personne.

Médecin, rappel de vaccin etc....

Le blessé veut porter plainte, mais dès qu'il a commencé à expliquer son cas, on lui a répondu que le procureur allait classer cette affaire.

Ce qui a choqué celui qui se considère à juste raison comme victime.

Finalement devant son insistance plainte est prise, on lui fait signer la plainte sans lui donner le temps d la  relire.

Ce cotterézien pas au fait des textes officiels, ne demande pas à avoir une copie de sa plainte. On lui remet donc un simple récépissé.

Et toutes les plaintes que l'on peut éviter de traiter, ne doivent pas rentrer dans les statistiques, ce qui améliore le résultat pour le gouvernement, alors que nous savons bien ce qu'il en est vraiment.

Si l'on peut comprendre qu'une morsure de chien ne soit pas prioritaire pour les gendarmes, il faut aussi considérer celui qui a été mordu et qui ne comprend pas ce manque de considération.

Que tous les chiens considérés comme dangereux ne soient pas muselés quand ils sortent, est anormal, mais quand on entend dire que des gendarmes eux-mêmes ne le font pas pour leur chien ......

Si seulement chacun voulait bien respecter les simples règles du vivre ensemble.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien souvent le problème n'est pas le chien mais l'imbécile qu'il y a à l'autre bout de la laisse.

Anonyme a dit…

Dans le genre, en France, on marche sur la tête que dire de cette histoire qui ne fait pas les grands titres des journaux télévisés, du moins à ma connaissance.

Maryvonne Thamin, octogénaire rennaise, habitait depuis quelques années chez son compagnon. Après le décès de ce dernier, elle décide de rentrer chez elle. Et là surprise ! Elle constate qu’une quinzaine de squatteurs y ont élu domicile. Installés depuis plus de 18 mois, ils sont protégés par la loi : depuis 2007, tout propriétaire doit porter plainte moins de 48 heures après l’arrivée de squatteurs. Sinon, le droit au logement s'applique.
Les squatteurs sont, depuis, protégés par… la police et cette personne se retrouve à la rue.

Elle n'est pas belle la France ?