Jusqu'à présent il était difficile de recycler les petits éléments en aluminium comme les opercules de pot de yaourt ou les capsules de café qui sont dans les poubelles tout venant.
Selon actu-envirronnement, Nespresso en partenariat avec plusieurs centres de tri ont tenté une expérience et sont arrivés à la conclusion qu'il était économiquement possible de trier et de récupérer ces petits éléments.
Nespresso voulait mieux recycler ses capsules, car la collecte auprès des clients ne permettait de récupérer qu'environ 20% des capsules. Les autres allaient dans la poubelle verte (pour nous).
L'entreprise a réussi a convaincre le Syctom parisien qui exploite le centre de tri de Nanterre, qui a son tour a signé la convention d'adhésion au standard expérimental sur les objets et emballages aluminium en décembre 2014.
Suite à cet accord, Éco-emballagess verse un soutien financier aux collectivités engagées : 276€ pour chaque tonne recyclée.
En complément Nespresso, au travers de son fonds de dotation, rémunère les collectivités à hauteur de 300€ la tonne d'aluminium supplémentaire.
Ces deux aides, dans le but de permettre de rentabiliser les investissements technologiques nécessaires.
Les centres, pour pouvoir récupérer les éléments d'aluminium doivent s'équiper d'une machine à courants de Foucault.
Grâce à ce procédé, les petits éléments sont récupérés par un gros aimant.
Chaque machine coûte entre 50 et 250 000€.
Ces éléments récupérés sont mis en balles et envoyés vers une unité de pyrolyse en Allemagne, car il n'en existe pas encore en France.
L'idée est d'équiper 25 centres de tri d'ici 2016 et de généraliser la collecte à partir de 2017.
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