La fin de vie d'un proche apporte son lot de douleur et de tristesse.
La fin de vie d'un enfant est encore plus douloureuse, mais faut-il pour autant vouloir garder en vie une personne qui n'a plus de conscience et qui survit sans espoir d'amélioration.
L'affaire qui est tellement médiatisée en ce moment démontre de manière très claire à quel point il est nécessaire pour chacun d'entre nous de faire connaître sa volonté à l'entourage.
Ce match entre des parents, une épouse et la justice dépasse l'entendement et ressemble fort à un acharnement excessif, qui n'est plus de l'amour.
Il existe sur le site du ministère de la santé un document pour donner ses directives anticipées en cas d'incapacité à le faire de vive voix.
Il serait bon que chacun d'entre nous le fasse et le mette avec les dernières volontés.
Cela évitera le cas échéant d'être maintenu en état végétatif et soulagera la famille qui n'aura pas à prendre de décision.
En parler ne fait pas mourir plus vite.
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